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Nouveaux visages au Salon des antiquaires de La Couture : découvrez les exposants qui font leur première édition
Nouveaux visages au Salon des antiquaires de La Couture : profils inspirants et pièces à traquer dès l’ouverture
Le Salon des antiquaires de La Couture revient du 9 au 11 novembre, de 10h à 18h, à la salle des sports, rue du Rietz. Cette édition accueille des Nouveaux exposants qui signent leur Première édition et renouvellent l’attrait d’un rendez-vous très prisé. Sur environ 25 stands répartis avec soin pour la fluidité et la sécurité, le public découvre un mix équilibré entre Collections antiques et belle brocante — un mariage qui fait battre le cœur du Marché de l’art local. Les habitués, comme les spécialistes des tapis, côtoient de jeunes profils dont l’œil affûté et l’esprit durable font émerger de nouvelles Tendances antiquaires.
Cette vague fraîche inclut de jeunes marchands passés par des écoles de design, des artisans restaurateurs qui revendiquent une approche responsable, ainsi que des passionnés de textiles anciens qui séduisent les amatrices de couture. La sélection n’est pas un hasard : le salon reste professionnels uniquement, avec une capacité maximale d’environ 40 emplacements, gage de sérieux. La promesse est claire : des objets de valeur documentés, des provenances expliquées, et des conseils d’achat sans jargon.
Portraits express des primo-exposants à suivre
Parmi les nouvelles signatures, quelques silhouettes se démarquent. Il y a Élise, qui a quitté un studio de stylisme pour chiner des étoffes d’archives et des passementeries fin XIXe. Elle présente des coupons de soie lyonnaise, des dentelles de Calais soigneusement montées sur carton muséographique, et des boutons en verre moulé pour embellir des vestes couture. À ses côtés, le duo Baptiste & Nora propose un stand dédié aux céramiques d’usage, alliant faïences monogrammées, poteries vernissées et vaisselle art déco qui inspirent des tables de fêtes. Un autre nouveau venu, Camille, se concentre sur le mobilier de lecture — pupitres d’atelier, lampes d’architecte, porte-revues en laiton — parfaits pour créer un coin d’atelier cocoon.
Leur atout commun ? Une scénographie claire, des prix échelonnés, et surtout un sens du conseil à hauteur d’usages contemporains. Plutôt que d’imposer, ils relient les pièces aux envies concrètes : une nappe damassée pour upgrader un dîner, une coupe en cristal pour les bijoux, un guéridon tripode pour poser la machine à coudre. Résultat : les objets retrouvent leur place dans la vie d’aujourd’hui, sans perdre leur âme.
Ce que ces nouveaux visages apportent au Marché de l’art local
Au-delà de l’offre, ces nouveaux profils renouvelent les codes. Ils photographient, référencent, comparent, et glissent volontiers des attestations de datation. La dimension pédagogique s’impose : comment reconnaître une dorure au mercure, distinguer un velours de soie d’un velours frappé, ou lire un poinçon de métal argenté ? Cette transparence rassure des visiteuses curieuses qui veulent acheter mieux, parfois moins, mais toujours de façon plus éclairée.
- ✨ Écoute active : recommandations orientées usages (déco, couture, table).
- 🧵 Textiles sourcés : fiches matière et conseils d’entretien adaptés.
- 📚 Traçabilité : cartels et mini-dossiers de provenance.
- 🌿 Durabilité : restauration légère, anti-surrestauration assumée.
- 💡 Prix lisibles : fourchettes affichées et possibilité de pack thématiques.
| Profil 👤 | Spécialité 🧭 | Pièce-clé ⭐ | Fourchette de prix 💶 | Conseil pratique 🛠️ |
|---|---|---|---|---|
| Élise | Textiles anciens | Coupons de soie 1900 | 30€–180€ | Tester la lumière pour jauger la main et la transparence |
| Baptiste & Nora | Céramiques d’usage | Assiettes Art déco | 20€–90€ | Vérifier les craquelures (naturelles vs chocs) |
| Camille | Mobiliers d’atelier | Lampe d’architecte | 80€–250€ | Regarder la visserie d’origine et les rotules |
En filigrane, ces arrivées dynamisent l’écosystème local et donnent une lecture contemporaine du patrimoine. C’est la promesse d’un parcours riche en Découverte, clos par une certitude : la bonne pièce n’est pas seulement belle, elle est bien comprise.

Tendances antiquaires 2025 : matières désirables, couleurs intemporelles et usages modernes chez les primo-exposants
Les Nouveaux exposants orchestrent une partition qui mélange subtilement Collections antiques et belle brocante. L’effet est double : l’œil voyage du mobilier années 50 aux tissus 1900, puis revient à des objets de valeur plus discrète mais très désirables. Cette approche s’aligne avec une envie actuelle : intégrer l’ancien dans un quotidien élégant, sans solennité.
Le grand retour des matières naturelles s’affirme. Bois blond ciré, laiton patiné, lin lourd grainé et soie moirée distribuent une ambiance feutrée. Côté couleurs, le nuancier glisse vers l’ivoire lacté, le bleu encre, des bordeaux fumés et des verts mousseux. Ces tonalités font merveille en couture : doublures contrastées pour manteaux, passepoils de velours, galons tissés réemployés sur des cols lavallière.
Du textile ancien aux objets de valeur design
Sur les portants, les tissus racontent des histoires. Une dentelle mécanique très fine, lorsqu’elle est montée sur organza, devient un plastron pour robe du soir. Un drap de métis ancien se transforme en tablier chic, surtout s’il est agrémenté de boutons de nacre gravée. À proximité, des lampes modernistes permettent de travailler les teintes en lumière continue dans un atelier de couture, et des miroirs biseautés agrandissent visuellement un espace de patronage.
Le mobilier, lui, cultive une élégance fonctionnelle : tables gigognes pratiques pour trier les échantillons, desserte roulante pour la mercerie, et fauteuils bridge parfaits pour les essayages. Cette porosité entre beaux objets et usage renforce le pouvoir de l’ancien : il inspire, sert, et signe le style.
- 🧶 Textiles : dentelles, sergés, jacquards, passementeries anciennes.
- 💡 Lumière : lampes d’architecte, opalines, appliques laiton.
- 🪑 Assises & tables : pont entre confort et fonctionnalité.
- 🎨 Palette : ivoire, encre, bordeaux, vert mousse.
- ♻️ Réemploi : chutes nobles pour finitions couture.
| Catégorie 🗂️ | Matière 🔎 | Usage inspirant ✂️ | État recherché ✅ | Piège à éviter ⚠️ |
|---|---|---|---|---|
| Textiles | Soie moirée | Col lavallière ou parementure | Éclat intact | Taches d’eau irréversibles |
| Luminaires | Laiton patiné | Éclairage d’atelier | Électricité vérifiée | Câbles non conformes |
| Mobilier | Bois blond | Table de coupe | Assemblages sains | Jeux excessifs des pieds |
Tests et comparatifs sur le terrain
Pour trier, les primo-exposants invitent à toucher, plier, éclairer. Un test de lumière rasante révèle un fil tiré sur un satin. Un miroir ancien gagne à être observé de profil pour déceler une fêlure. Une lampe s’essaie branchée, avec vérification des interrupteurs et de la stabilité. Cette pédagogie pratique, très appréciée, rend l’achat simple et sûr.
En somme, la tendance n’est pas de multiplier les objets, mais de choisir le bon : celui qui sert une intention, une mise en scène, un geste couture. L’ancien devient un partenaire créatif durable.
Parcours de Découverte au salon : repérer, négocier et acheter avec confiance
Le parcours commence dès l’entrée, signalée par une billetterie à 3€. Les allées, pensées « au cordeau » pour faciliter la circulation, permettent de circuler sans perdre de vue un stand coup de cœur. Les Nouveaux exposants se reconnaissent à leurs cartels précis et à une clarté d’affichage des prix. L’astuce est de faire un premier tour rapide pour repérer les univers, puis de revenir poser des questions. L’ambiance se veut chaleureuse, avec des professionnels ravis de parler transmission et usages.
Trois zones méthodiques se dessinent : le pôle textile, le pôle décor (céramique, verrerie, tables), et le pôle atelier (luminaires, mobiliers d’usage). Cette segmentation officieuse aide à structurer sa visite selon ses besoins : habiller une table, équiper un coin couture, offrir un objet à forte charge émotionnelle.
Checklist d’acheteuse éclairée
- 📝 Premier tour sans achat : repérage, photos, budget mental.
- 🧭 Trois priorités : matière, état, usage immédiat.
- 💬 Questions clés : provenance, datation, entretien, reprise.
- 🤝 Négociation douce : demander une ristourne sur lot ou paiement espèces.
- 📦 Transport : mesurer, réserver un créneau de retrait, prévoir protections.
La négociation est une politesse cadrée. Un « Pourriez-vous faire un geste si je prends la lampe avec le fauteuil ? » fonctionne mieux qu’un prix imposé. L’argument écologique — privilégier l’existant, limiter le neuf — trouve un écho favorable chez des professionnels sensibles à la transmission.
| Besoin 🎯 | Stand cible 📍 | Question à poser ❓ | Signal positif ✅ | Red flag 🚩 |
|---|---|---|---|---|
| Robe du soir | Textiles anciens | Origine de la dentelle ? | Fiche matière fournie | Odeur d’humidité persistante |
| Coin atelier | Luminaires & mobilier | Électricité refaite ? | Test sur place | Cordon craquelé |
| Table de fête | Céramiques | Compatibilité alimentaire ? | Email intact | Plombs ternes ou éclats |
Rappel utile : le salon est ouvert de 10h à 18h, permettant un second passage le lendemain pour confirmer un coup de cœur. Cette respiration temporelle fait baisser la pression et élève la qualité des choix. Le résultat est net : on repart avec moins d’objets, mais mieux choisis.

Artisans restaurateurs à l’honneur : techniques, diagnostics et entretien qui prolongent la vie des pièces
Les artisans restaurateurs sont des alliés discrets mais décisifs. Leur présence au salon — notamment chez certains Nouveaux exposants — rassure et oriente les achats : un tapis peut-il être consolidé ? Une assise mérite-t-elle une greffe de mousse ? Une dorure doit-elle être nettoyée ou laissée telle quelle ? L’accent n’est pas mis sur un « comme neuf », mais sur la juste intervention. Cette éthique permet d’éviter la surrestauration qui gomme l’histoire des Collections antiques.
Le texte s’ancre aussi dans des cas concrets. Les tapis d’atelier, spécialité de plusieurs marchands, font régulièrement l’objet de réparations de franges, de retissages au point turc et de déjaunissements maîtrisés. Côté bois, les restaurateurs privilégient un traitement des xylophages au gel, des collages réversibles et des patines nourries à la cire d’abeille. Pour les céramiques, le kintsugi contemporain — réparations visibles à la laque et à la poudre métallique — gagne le cœur des esthètes qui préfèrent sublimer l’accident plutôt que le cacher.
Textiles et tapis : l’art de redonner éclat sans trahir
Sur une étoffe ancienne, l’intervention commence toujours par un diagnostic lumière et loupe. On différencie une fragilité mécanique (fils cassés) d’une fragilité chimique (jaunissement, acides). Les restaurations légères incluent des points de maintien, des pièces de support et, parfois, un lavage à pH neutre sur grillage. Pour les tapis, l’enjeu est d’assurer la planéité et la lecture du motif, sans rigidifier ni dénaturer la laine.
- 🧪 Diagnostics : test pH, contrôle UV, repérage des tensions.
- 🪡 Interventions réversibles : collage à base aqueuse, fils compatibles.
- 🌬️ Entretien : aspiration douce, no steam sur soies.
- 🌟 Patines : cirage en couches fines, séchage long.
- 📜 Traçabilité : fiche d’intervention jointe à l’objet.
| Objet 🧺 | Risque principal ⚠️ | Geste pro 🛠️ | À faire chez soi 🏠 | À éviter 🚫 |
|---|---|---|---|---|
| Tissu ancien | Déliement des fibres | Supportage ponctuel | Stocker à plat | Pliages serrés |
| Tapis laine | Usure des franges | Retissage local | Aspirer sans brosse | Secouer violemment |
| Céramique | Fêlure active | Collage réversible | Manipulation douce | Lave-vaisselle |
La morale : restaurer, c’est prolonger. La bonne intervention rend l’objet utilisable, transmissible et beau, sans masquer le temps. Chaque geste devient un trait d’union entre passé et présent.
Composer une collection personnelle et responsable : méthodes, budgets et carnets d’adresses utiles
Une collection réussie n’est pas un amas d’objets, c’est un vocabulaire intime. Les Nouveaux exposants aident à le construire en misant sur des familles : lumière, matière, geste. Trois acquisitions ciblées suffisent souvent pour donner un ton à un intérieur. À La Couture, la diversité permet d’orchestrer des ensembles souples : une lampe architecte, un miroir biseauté et une coupe en cristal dessinent déjà une histoire cohérente.
Côté méthode, la règle des trois « U » fonctionne à merveille : Utile, Unifié, Un brin audacieux. Utile, car chaque pièce doit servir un usage (même symbolique). Unifié, parce qu’un fil conducteur — comme une teinte métal ou un motif floral — garantit l’harmonie. Audacieux, enfin, pour que la collection reste vivante et singulière.
Études de cas et stratégies d’achat
Cas 1 : une collectionneuse de couture choisit des passementeries anciennes (galons, glands, brandebourgs) pour personnaliser manteaux et robes. Budget doux, effet spectaculaire. Cas 2 : une amatrice d’art de la table aligne des assiettes art déco monogrammées pour des dîners à thème. Cas 3 : une créative installe un coin lecture avec une lampe d’architecte et une chaise bridge retapissée en velours côtelé ; le confort donne envie de feuilleter des carnets de croquis tous les soirs.
- 🎯 Définir un axe : couleur, matière, époque ou usage.
- 📒 Tenir un carnet : mesures, pièces repérées, prix.
- 🤝 Créer du lien : demander une alerte quand une pièce apparaît.
- 🧼 Plan d’entretien : ritualiser les soins (cire, dépoussiérage).
- 🌍 Responsable : privilégier l’existant, réparer, transmettre.
| Ensemble 🧩 | 3 pièces pivot 🔺 | Budget indicatif 💶 | Impact déco ✨ | Entretien 🧴 |
|---|---|---|---|---|
| Atelier couture | Lampe, desserte, miroir | 200€–500€ | Lumière + confort | Électricité, vitres |
| Table de fêtes | Assiettes, carafe, coupe | 120€–300€ | Scénographie | Verre & email |
| Détails couture | Passementeries, boutons, dentelle | 60€–180€ | Signature | Boîtes à plat |
Pour mémoire, le salon est professionnels uniquement, avec une capacité d’environ 40 emplacements et des stands limités à une sélection qualitative — d’où la présence d’irréductibles fidèles et de Première édition très attendues. C’est un repère pratique pour enrichir son carnet d’adresses et s’inscrire dans un réseau fiable, sans se perdre dans l’immensité des plateformes en ligne.
Au final, la meilleure collection est celle qui parle de soi tout en respectant l’âme des objets. Une promesse tenue à La Couture, où l’ancien et la créativité du présent se répondent avec élégance.
Quelles sont les informations pratiques essentielles pour la visite ?
Le salon se déroule du 9 au 11 novembre, de 10h à 18h, à la salle des sports (rue du Rietz) à La Couture. L’entrée est à 3€. Les stands sont disposés pour une circulation fluide et sécurisée.
Comment reconnaître un objet de valeur sans expertise ?
Observer la matière, l’état et l’usage. Demander une provenance, regarder les assemblages et tester la lumière sur les textiles. Les exposants professionnels fournissent volontiers des précisions et des conseils d’entretien.
Peut-on négocier les prix au Salon des antiquaires ?
Oui, avec courtoisie : privilégiez les achats groupés, posez des questions techniques et proposez une ristourne raisonnable. Les échanges sont cordiaux et orientés qualité.
Les artisans restaurateurs interviennent-ils sur place ?
Certains proposent des diagnostics et des conseils immédiats. Les restaurations plus pointues se font en atelier avec un devis, une fiche d’intervention et des matériaux réversibles.
Qu’apportent les nouveaux exposants aux tendances antiquaires ?
Ils misent sur des matières nobles, une pédagogie accessible et des prix lisibles. Leur approche renforce la durabilité, met en valeur des pièces prêtes à l’usage et crée des ensembles cohérents et inspirants.
Créatrice dans l’âme, Claire partage depuis plus de 10 ans son amour de la couture, des étoffes et des détails raffinés. Son écriture mêle conseils pratiques et touches poétiques, pour inspirer chaque lectrice à créer son propre style.