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Dans le Morbihan, une couturière transforme des couvertures recyclées en vêtements uniques grâce à Baot et Balafenn
Dans le Morbihan, l’upcycling des couvertures en vêtements uniques grâce à Baot et Balafenn
Au cœur du Morbihan, une couturière a fait des couvertures oubliées une matière noble pour créer des vêtements uniques. Son secret tient à une approche à la fois poétique et méthodique, nourrie par l’artisanat local et des circuits courts. Les lignes Baot et Balafenn structurent sa démarche d’upcycling : la première, plus fonctionnelle, s’inspire des usages marins, la seconde, plus aérienne, travaille des volumes souples et des finitions couture. Ce binôme offre une lecture claire d’une même ambition : faire rimer mode durable et allure contemporaine.
Implantée entre littoral et campagne, la créatrice puise dans le climat, les couleurs et les habitudes du Morbihan. Les manteaux et surchemises taillés dans des couvertures de laine rappellent la robustesse des cabans, quand les jupes trapèze évoquent l’aisance d’une balade aux alentours d’Erdeven. Pour chaque pièce, la coupe respecte le sens du lainage, la texture et les bordures tissées d’origine. Cette discipline réduit le gaspillage, sublime les particularités d’une trame parfois ancienne, et confère à chaque vêtement une personnalité irrésistible.
Le rapport qualité-prix séduit. Une couverture patrimoniale copine volontiers avec des doublures rayées ou un coton biologique. Les clientes aiment voir d’où viennent les matières et comment elles sont recomposées. L’atelier documente les étapes, propose des ajustements et consigne les mesures clés. Celles qui souhaitent se lancer trouvent des repères utiles : patrons adaptables, solutions pour préserver la main du tissu, conseils d’assemblage et de surpiqûres.
Les inspirations sont variées. Un plaid écossais devient une veste courte à col officier, une couverture de caserne se transforme en trench doublé de soie, un lainage épais se prête à un bomber minimaliste. Le storytelling n’est pas un gadget : relier une matière à son passé réenchante l’objet. Les clientes parlent d’« armure douce » ou de « couverture de liberté » pour décrire cette sensation enveloppante, stable, idéale pour affronter la pluie fine bretonne.
Pour celles qui aiment approfondir, plusieurs ressources locales et francophones aident à progresser. On pense aux ateliers présentés ici : un atelier de couture à Landerneau pour se perfectionner, mais aussi aux parcours d’autodidaxie en artisanat qui montrent qu’une reconversion est possible à tout âge. Pour travailler la qualité de finition, cet article sur la confection et les finitions reste une référence précieuse. Les curieuses peuvent également guetter les expositions couture et tricot ou encore cette page consacrée à une exposition textile pour nourrir le regard.
Au fil des projets, Baot et Balafenn ont su donner une direction lisible à l’atelier. Les silhouettes confortent l’idée que le recyclage n’est pas une solution de secours, mais une voie d’excellence. À travers les essais de coupe et la pédagogie douce, la créatrice a imposé une signature : des manteaux et robes qui racontent le Morbihan, sans bruit mais avec des finitions impeccables. L’étape suivante ? Détailler les techniques qui font la différence.

Techniques couture expertes pour transformer des couvertures en pièces de mode durable
Travailler la couverture requiert une préparation rigoureuse. La sélection passe par trois filtres : matière (laine, mélange, polaire), état (usure, boulochage, taches), dimensions utiles. La laine offre chaleur et tenue, mais implique des finitions calculées, notamment aux emmanchures et encolures. La polaire, plus légère, se prête à des hoodies et gilets. Les couvertures en fibres mélangées acceptent la couture topstitchée et des parementures contrastées. Chaque choix engage la coupe, l’entoilage et la doublure.
Après un lavage adapté (filet, cycle laine, séchage à plat), il est recommandé d’effectuer un repassage léger avec pattemouille pour stabiliser la trame. Les bords tissés, signatures esthétiques, peuvent devenir bas de manteau, revers ou col officier. Côté coupe, on favorise des patrons géométriques qui respectent la largeur du plaid. Les patrons modulaires et les lignes droites permettent de préserver les motifs originaux. Pour s’exercer, un patron de robe gratuit peut servir de base et être adapté à une matière plus épaisse.
Concernant la piqûre, une aiguille microtex ou jeans 90/100 évite les points sautés. La longueur de point autour de 3/3,5 préserve l’élasticité minimale du lainage. Les surplus sont ouverts au fer, puis maintenus par une sous-piqûre. Les bords bruts profitent d’un surjet laineur ou d’un biais rapporté. Pour une finition plus couture, une parementure entoilée avec crin ou tissé thermocollant assure un tombé net. Les coutures d’épaules sont parfois renforcées par un ruban droit-fil pour éviter l’allongement.
Le choix de doublure n’est pas anodin. Un satin de viscose offre un bon compromis respirabilité/aisance, tandis qu’une popeline de coton imprimée insuffle une touche ludique. Les doublures partielle-décollées, très Balafenn, donnent de la légèreté et permettent de jouer avec la transparence contrôlée d’une fente ou d’un pli creux. Baot, à l’inverse, préfère les doublures intégrales et des finitions robustes : gansage, piqûre nervure, poches passepoilées. Ce dialogue technique crée deux esthétiques claires au sein d’une même vision.
Pour débuter sans se ruiner, certaines testent des machines d’entrée de gamme. Cette ressource autour d’une machine à coudre à petit budget aide à évaluer limites et potentialités avant d’investir. Dès que possible, envisager un pied double entraînement simplifie le passage sur plusieurs épaisseurs. Les passionnées de retouches sur mesure pourront s’appuyer sur un réseau de couturières spécialisées pour ajuster un buste ou une manche tailleur, sans compromettre l’esprit initial de la couverture.
Les finitions font la différence. Un ourlet invisible, une boutonnière gansée, un col plaqué avec pied discret, des poignets martingale : autant de détails qui signent la pièce. L’article dédié aux finitions propres et durables complète utilement la panoplie. Et si un accident arrive ? Un appliqué géométrique ou une poche plaquée peut masquer une irrégularité et devenir un motif graphique. C’est le petit supplément d’âme, celui qui transforme l’imperfection en identité.
Checklist express pour métamorphoser une couverture ♻️
- 🧵 Diagnostiquer la matière : laine/polaire/mélange, état général, souplesse.
- 🧼 Laver et stabiliser : cycle adapté, séchage à plat, repassage avec pattemouille.
- ✂️ Adapter le patron : lignes droites, emmanchures simples, marges généreuses.
- 🪡 Tester la piqûre : aiguille 90/100, point 3–3,5, sous-piqûres propres.
- 🌿 Soigner la doublure : respirabilité, glissé, harmonies colorées.
- ✨ Signer la pièce : bordure tissée apparente, boutonnerie vintage, étiquette locale.
Les curieuses peuvent observer en vidéo des gestes simples pour consolider leurs bases et accélérer leurs progrès.
Ces techniques, combinées à l’intuition du style, confirment qu’une couverture peut devenir une cape sophistiquée ou un manteau graphique. Prochaine étape : comparer les matières pour choisir le bon projet et la bonne saison.

Comparatif matières pour l’upcycling de couvertures : laine, polaire et mélanges
La qualité finale d’un vêtement en couverture tient d’abord à la matière. Une couverture en laine dense donne un manteau structuré, presque sculptural, avec une excellente tenue dans le temps. La polaire crée une veste décontractée, légère et facile d’entretien. Les mélanges laine-synthétique combinent chaleur et résistance, mais requièrent quelques tests de température au fer et au lavage. Dans le Morbihan, où la météo joue souvent avec les contrastes, ces options répondent à des usages distincts : se protéger d’un vent humide, se couvrir pour une promenade côtière, ou se réchauffer aux marchés de producteurs.
Les formations et expositions textiles vivant partout en Bretagne aident à ressentir la matière, à la toucher, à la plier, à la froisser, pour comprendre sa mémoire de forme. Les passionnées pourront consulter les actualités liées aux expositions couture et tricot, ainsi que des carnets d’inspiration comme cette page consacrée à Alex Mondelo, pour affiner leur œil. Dans le même esprit, certaines marques émergentes, à l’image de Clémence Dugas, explorent de nouvelles façons de valoriser des textiles oubliés.
Voici un tableau synthétique pour choisir rapidement la matière idéale en fonction du projet envisagé.
| Type de couverture 🧶 | Idéal pour 👗 | Avantages 🌟 | Points d’attention ⚠️ |
|---|---|---|---|
| Laine épaisse | Manteau structuré, cape élégante | Chaleur élevée 🔥, tenue impeccable 💼 | Poids, risque de feutrage, exige des finitions soignées 🪡 |
| Polaire | Hoodie, gilet zippé, veste casual | Entretien facile 🫧, légèreté 🎈 | Moins durable, aspect plus sport, sensibilité à la chaleur du fer 🔥 |
| Mélange laine/synthé | Surchemise, trench léger | Résistance 💪, bonne isolation 🔒 | Réglage fer et lavage à tester, réaction variable aux entoilages 🧪 |
Au-delà de la technique, l’esthétique compte. Une couverture vintage à carreaux donne du rythme, une pièce monochrome joue la sobriété, un motif chevron apporte de la profondeur. Les bordures tissées peuvent devenir une ceinture, un galon ou l’ourlet bas. Chaque élément participe d’un langage, et c’est précisément ce langage que Baot et Balafenn maîtrisent, en alternant rigueur pratique et poésie visuelle. Pour compléter l’expérience, certaines couturières racontent l’histoire de la couverture : provenance, époque, réemploi successif. Ce récit ancre la création dans une mémoire collective, si précieuse en Morbihan.
Choisir la bonne matière, c’est finalement résoudre l’équation entre usage, entretien et style. Un manteau marin Baot en laine épaisse accompagne les marées ; une jupe trapèze Balafenn en mélange allège une silhouette de mi-saison. En ayant en tête ce comparatif, les projets gagnent en pertinence et en longévité.
Économie circulaire et réseau local : de la collecte à la pièce portée
La réussite de ces vêtements uniques tient aussi à un écosystème. Des associations collectent les couvertures, des friperies trient, des ateliers lavent et préparent. Dans le Morbihan, ce maillage s’appuie sur une culture de partage. Des événements et des lieux de transmission jouent un rôle clé : bénévoles, ressourceries, écoles de couture, marchés. Les initiatives voisines, comme le Repair Café couture ou certaines journées dédiées à la couture, démontrent la vitalité d’une communauté qui s’entraide, échange des chutes et transmet des astuces.
Les lignes Baot et Balafenn s’intègrent à ce cercle vertueux. La première valorise la fonctionnalité : poches utilitaires, surpiqûres renforcées, tissus mélangés plus résistants. La seconde cultive l’élan poétique : plis, coupes légèrement trapèze, doublures imprimées, boutons chinés. Ensemble, elles donnent une orientation claire à l’upcycling local. Quand une collecte apporte un lot de couvertures militaires, Baot imagine un manteau officier ; quand surgit un plaid à fleurs des années 70, Balafenn dessine une robe chasuble lumineuse.
Les ateliers voisins servent de lieux d’essai et de partage, qu’ils soient en Bretagne sud ou un peu plus loin. Cet atelier de Landerneau illustre la montée en compétence technique, tandis que des rendez-vous saisonniers, comme un atelier couture de Noël, stimulent la créativité avec des projets cadeaux. Côté marques, la dynamique de créatrices indépendantes — à l’instar de Clémence Dugas — prouve que l’artisanat peut dialoguer avec le marché sans renoncer à ses valeurs.
La narration joue aussi un rôle économique. Une clientèle est prête à investir dans des pièces durables, pourvu qu’elle comprenne la valeur : temps passé, technicité, sourcing. La transparence — fiches matières, coût du fil, nombre d’heures — rassure et éduque. Un manteau Baot sera décrit comme une protection élégante, conçue pour durer au moins dix hivers ; une robe Balafenn comme un objet joyeux et transmissible. Cette pédagogie se propage grâce aux réseaux sociaux, aux marchés de créateurs et aux expositions textiles. En résulte un cercle vertueux où la collecte nourrit la création, qui elle-même finance de nouvelles collectes.
Pour celles qui souhaitent s’impliquer, quelques pistes concrètes existent : déposer des couvertures propres, proposer ses chutes de lainage, rejoindre un collectif local, ou tester un défi 30 jours — porter chaque semaine une pièce upcyclée et partager ses retours. Les plus curieuses peuvent explorer des expériences inspirantes comme Small Couture, où le textile réactive des souvenirs et donne une dimension intime au vêtement. Ce réseau vivant rend tangible la promesse de la mode durable en territoire breton.
Cette dynamique locale pose les bases d’un impact mesurable : moins de déchets, plus de savoir-faire, et une identité stylistique forte. Logique, donc, d’aborder maintenant les styles et finitions qui subliment ces pièces.
Les contenus vidéo donnent à voir les gestes, mais rien ne remplace l’essayage et la pédagogie in situ. Une fois la matière maîtrisée et le réseau activé, le style devient terrain de jeu.
Styles, silhouettes et finitions : porter la couverture avec élégance
Construire une silhouette autour d’une couverture upcyclée exige de l’équilibre. Un haut structuré se marie avec une jupe fluide, un manteau oversize appelle une ligne de jambe dégagée. Les coupes proposées par Baot privilégient la verticalité : manteaux droits, cols officiers, emmanchures nettes. Balafenn tranche par des volumes évasés, des godets ou des fronces maîtrisées. À l’essayage, le poids de la matière dicte la juste proportion : une épaule solide, un milieu devant parfaitement aplomb, et des longueurs ajustées au centimètre.
Les finitions s’évaluent à l’œil et au toucher. Un gansage propre, des boutonnières régulières, des poches passepoilées alignées : autant d’indicateurs de qualité. Pour travailler ces détails, ce guide consacré à la fin de confection récapitule les bons réflexes. En parallèle, celles qui envisagent une cérémonie trouveront des idées d’accords harmonieux avec une robe de mariage civil ou des inspirations plus audacieuses, comme des lignes nuptiales modernisées pour des mariées 2025. Un manteau en couverture, porté sur une soie blanche, devient un écrin rassurant et très mode.
La commande sur mesure reste un luxe accessible lorsqu’elle s’inscrit dans l’upcycling. Les clientes peuvent confier une pièce affective — couverture d’enfance, plaid hérité — pour la transformer en vêtement à leur mesure. Celles qui préfèrent déléguer s’orientent vers une couturière spécialiste des robes ou vers des maisons locales qui maîtrisent ces matières épaisses. Les passionnées de prêt-à-coudre, elles, bâtissent un vestiaire autonome, en partant d’un patron ajusté et en adaptant leurs finitions.
Le style n’interdit pas le confort. Les encolures légèrement dégagées, les manches raglan, les fentes discrètes au dos permettent de bouger facilement. Les boutons vintage — militaires, nacrés, corne — signent la pièce. Les surpiqûres contrastées soulignent une ligne, un rabat, une martingale. C’est ici que Baot (précis, utilitaire) et Balafenn (vif, poétique) se rejoignent : chaque détail a du sens, chaque geste fait progresser la silhouette. Pour nourrir l’œil, les portfolios d’auteurs comme Alex Mondelo offrent des pistes de composition et de colorimétrie.
Dernier point : le soin. Brosse douce pour la laine, lavage ponctuel en filet, séchage à plat, stockage sur cintre large. Les retouches se programment en fin de saison — un service local ou un atelier de proximité peut aider. À ce titre, les ressources autour des services de couture donnent une idée des prestations et délais. Un vêtement soigné vit plus longtemps, et porte plus loin l’histoire de la couverture qui l’a fait naître.
Quand le style rencontre l’attention aux détails, la couverture s’efface : il ne reste qu’une silhouette confiante, chaleureuse, résolument contemporaine.
Feuille de route pratique pour se lancer dans l’upcycling de couvertures
Passer de l’envie à l’action, c’est s’équiper et planifier. Un coin de table, une machine révisée, des aiguilles adaptées, un fer fiable : voilà la base. Côté apprentissage, les ateliers et événements créatifs sont d’excellents tremplins. On peut cibler un atelier technique, visiter une exposition textile, ou participer à une journée couture pour se fixer un objectif clair. Les ateliers saisonniers, comme ceux proposés autour de Noël à Cosnac, démultiplient les idées cadeaux et les techniques à tester.
Un projet bien mené respecte une chronologie simple : collecte, tri, nettoyage, stabilisation, test de point, coupe, assemblage, finitions, essayage. Les débutantes peuvent démarrer par des pièces faciles — gilet sans manche, chapeau cloche, écharpe structurée — avant d’aborder la veste doublée puis le manteau. Les plus expérimentées tenteront la robe chasuble ou la cape. Côté budget, miser sur de bons ciseaux et un pied double entraînement reste prioritaire ; la machine peut être modeste au début, comme le montre cette évaluation d’une machine d’entrée de gamme.
Pour entretenir l’élan, il est utile de s’inscrire dans une micro-communauté. Un Repair Café, un groupe en ligne dédié, une association locale : autant de lieux où poser des questions et célébrer les victoires. Les actions caritatives associées aux défis couture, à l’image de certains rendez-vous de collecte ou d’événements solidaires relayés par des ateliers (voir par exemple des initiatives comme marche, couture et Téléthon), motivent et affinent les objectifs. Chaque pièce finie devient un jalon, chaque difficulté surmontée, un savoir-faire de plus.
Plan d’action en 6 étapes 🌿
- 🔎 Repérer des couvertures solides, propres, au motif inspirant.
- 🧽 Laver et repasser soigneusement pour stabiliser la trame.
- 📐 Choisir un patron simple et l’adapter à l’épaisseur.
- 🪚 Tester les points et entoilages sur chutes.
- 🧥 Assembler en respectant les bords tissés et le droit-fil.
- ⭐ Finitionner (doublure, gansage, boutons) et étiqueter la pièce.
Pour aller vers des pièces de cérémonie ou des tenues événementielles, s’inspirer des maisons qui réinventent la robe civile et la robe d’exception — voir idées de robe civile et quelques pistes pour des silhouettes actuelles en 2025. L’alliance d’une laine noble et d’une soie légère fonctionne à merveille, surtout lorsqu’on joue la transparence sur des manches ou un dos boutonné.
Enfin, photographier, documenter, partager. Un album avant/après valorise le progrès, et donne du courage pour le projet suivant. C’est ainsi qu’un simple plaid devient un chapitre à part entière d’une garde-robe consciente et désirable.
Comment choisir une couverture adaptée à l’upcycling en vêtement ?
Privilégiez une laine épaisse en bon état, sans trous ni odeurs persistantes. Vérifiez la tenue au fer (faible température), testez un point de couture et observez le bord tissé : il pourra servir de finition visuelle. Les polaires et mélanges conviennent aussi, selon le projet (gilet, surchemise, trench léger).
Quelles aiguilles et réglages utiliser sur une couverture ?
Choisissez une aiguille 90/100 (jeans ou microtex), longueur de point 3 à 3,5, pied double entraînement si possible. Ouvrez les coutures au fer et stabilisez les épaules par un ruban droit-fil. Surfilez ou gansez les bords pour une finition propre.
Comment intégrer Baot et Balafenn dans mon vestiaire ?
Baot privilégie des pièces marines et utilitaires (manteau droit, poches pratiques). Balafenn ose des volumes plus poétiques (robes chasubles, capes légères). Alternez selon l’usage : une veste Baot pour affronter le vent, une jupe Balafenn pour un rendez-vous créatif.
Peut-on transformer une couverture de famille en robe ?
Oui, avec une coupe simple (chasuble, trapèze) et des finitions soignées. Faites un test sur chutes, prévoyez une doublure respirante, et si besoin, confiez l’ajustement à une couturière spécialisée pour conserver la valeur affective de la couverture.
Comment entretenir un manteau issu d’une couverture ?
Brosse douce régulière, aération, lavage ponctuel et délicat si nécessaire, séchage à plat. Rangez sur cintre large et protégez de la lumière directe. Planifiez une retouche annuelle (boutons, gansage) pour préserver la longévité.
Créatrice dans l’âme, Claire partage depuis plus de 10 ans son amour de la couture, des étoffes et des détails raffinés. Son écriture mêle conseils pratiques et touches poétiques, pour inspirer chaque lectrice à créer son propre style.